Il y a en effet un lien entre les deux œuvres: même émotion, même agitation tragique, mêmes instants de tendresse, mais il faut l'isoler pour lui laisser toute sa force. Le génie d'improvisation de Mozart est ici amplifié par un langage aussi libre qu'audacieux, épisodes lyriques puis alertes se succèdent après les accents dramatiques de l'adagio final. c'est la plus belle et la plus aboutie des fantaisies de Mozart qui laissent présager l'univers beethovénien. |